
Fornication : porneia 2
La Parole de Dieu ne se contredit jamais ; alors par conséquent, quelle que soit la vérité que nous découvrirons ici, elle devra être en parfait accord avec ce dont nous avons déjà discuté. Mais comment est-ce possible ?
– Matthieu 5, 27-32
– Matthieu 19, 5-12
– 1 Corinthiens 7, 12-16
Le passage de Matthieu 19 a été dit aux pharisiens.
Le passage de 1 Corinthiens 7 a été écrit à l’église de Corinthe.
Mon Royaume n’est pas de ce monde…
Jean 18, 36
Marc aux Romains,
Luc aux Grecs
Porneia et la relation de fiançailles
Pour comprendre ce que Jésus disait aux chapitres 5 et 19 de Matthieu, il est impératif de prendre en compte la Tradition biblique (hébraïque) des fiançailles ! En Genèse 19, on trouve l’histoire de Lot à Sodome et Gomorrhe. Les deux anges vinrent l’avertir de partir avant que le jugement de Dieu ne tombe. Quand les Sodomites vinrent à la maison de Lot demandant qu’il leur livre les deux anges, Lot dit :
Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ;
laissez-moi les faire sortir vers vous…
Genèse 19, 8
Et Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles…
Genèse 19, 14
Une question : si les filles étaient mariées aux gendres de Lot, pourquoi n’avaient-elles pas connu d’homme ? Il est dit qu’elles étaient mariées, mais n’avaient connu aucun homme. Comment est-ce possible ? Parole Vivante clarifie cela pour nous :
Et Lot se précipita dehors pour parler aux fiancés de ses filles…
Genèse 19, 14

Le chapitre 1 de Matthieu est l’une des histoires de la Bible que nous connaissons le mieux. Une vérité importante révèle cette idiosyncrasie sociale juive. Lisez très attentivement :
Or la naissance de Jésus Christ arriva ainsi :
sa mère, Marie, étant fiancée à Joseph, avant qu’ils fussent ensemble,
se trouva enceinte par l’Esprit Saint.
Mais Joseph, son mari,
[simplement fiancé -verset 18- cependant appelé son mari]
étant juste, et ne voulant pas faire d’elle un exemple,
se proposa de la répudier secrètement.
[littéralement : il avait l’intention de la répudier, ou de divorcer.
Bien que pas encore marié, Joseph allait divorcer de Marie.]
Mais comme il méditait sur ces choses, voici,
un ange du Seigneur lui apparut en songe, disant :
Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre auprès de toi Marie ta femme,
[femme, pas… fiancée !]
car ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint…
Or Joseph, étant réveillé de son sommeil,
fit comme l’ange du Seigneur le lui avait ordonné,
et prit sa femme auprès de lui ;
et il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né ;
et il appela son nom Jésus.
Matthieu 1, 24-25
La dernière étape du mariage juif était lorsque l’époux emmenait l’épouse dans la chambre nuptiale et là, pénétrait l’épouse, déchirant ainsi l’hymen, et prouvant sa virginité. Cette pratique était si importante que le Mariage d’une vierge avait en général lieu le mercredi. Ainsi le mari qui voulait déposer une plainte contre son épouse – parce qu’elle n’était pas vierge – pouvait la déposer devant la cour le jeudi. La cour se réunissait tous les jeudis pour entendre ce genre de plaintes. Si l’on pouvait apporter des preuves de telles accusations, il y avait un procès public. On trouve un tel procès en Deutéronome 22, 13-21. Là, au verset 15, il est parlé des « signes de la virginité » apportés comme preuve par les parents de la jeune fille. Ce signe était porté parmi les vêtements de l’épouse au moment de la consommation du mariage. Le mari devait remettre ce signe aux parents de l’épouse après. Il portait les traces de sang de l’hymen rompu et était accepté comme preuve de la virginité de l’épouse. Dans les cas où l’homme déposait une fausse plainte contre son épouse, le verset 19 dit qu’il devait payer au Père de l’épouse cent pièces d’argent pour le mauvais bruit qu’il avait fait courir, et il était lié à cette épouse pour la vie. Il ne pouvait pas tirer avantage de la concession que Moïse avait faite pour les Juifs au cœur dur en la répudiant plus tard. Si, cependant, on pouvait prouver que la femme n’était pas vierge – qu’elle avait commis la fornication avant le mariage – elle était lapidée à mort, et l’homme était libre de se remarier. Deutéronome 22, 20-21
Comparaison des Écritures
Luc 16
Quiconque [Paul] répudie sa femme et en épouse une autre,
commet adultère…
Luc 16, 18
Regardez l’image suivante : Paul a légalement divorcé d’Aline – car il a une liaison avec une femme, Brigitte, avec laquelle il se « re » marie – Aline – légalement divorcée – se « re »marie avec Luc
Si l’expression « si ce n’est pour cause de fornication » signifie « si ce n’est pour adultère » ou « si ce n’est pour cause d’immoralité ou manque de chasteté », alors Paul serait maintenant libre de se remarier, n’est-ce pas ? C’est ce qui est prêché aujourd’hui… Mais ce n’est pas ce que Jésus a prêché ! Nous devons décider quel enseignement nous voulons suivre.
Divorce + « re »mariage
Récapitulatif
Paul et Aline se marient et deviennent » Une Seule Chair » devant Dieu et les hommes
+
= 
Paul et Aline se séparent et divorcent légalement devant les hommes




L’homme n’a aucun pouvoir pour désunir ce que Dieu a joint.

Dieu les considère comme adultères quand :

Aline et Luc se re-marient devant les homme
et/ou
Paul » épouse » Brigitte

parce que…
Paul et Aline demeurent « Une SEULE CHAIR « sur la terre,
cela, jusqu’à ce que la mort les sépare..
même si la société a prononcé leur divorce et entériné leur « re »-mariage.

…et quiconque épouse une femme[Aline]
répudiée par son mari,[Paul]
commet adultère.
Luc 16, 18
